En ce samedi frisquet, j’ai eu
envie de jaser de gratitude, et du pouvoir de celle-ci dans nos vies.
Je ne pense pas être plus
spirituelle qu’une autre, c’est probablement juste ma vision des choses et mon
côté hop-la-vie qui viennent teinter ce ‘post’.
Comme plein d’autres femmes je suppose,
ma vie est un tourbillon (ces jours-ci, je m’entends souvent dire à voix haute :
« Oh ma vie! »), alors qu’en fait, et depuis mon diagnostic en 2017, j’ai
eu mon lot de bosses, de demi-tours, et de petites roches dans mes souliers.
Et comme probablement tant d’autres
aussi, j’ai « ratissé » large pour aller mieux, et fait plein de
belles rencontres et de découvertes depuis (amen!).
Ces jours-ci, c’est la fréquence
des chimiothérapies qui m’ennuie un tout petit peu: les répits entre
chaque semaine sont assez courts merci.
Et pendant que ce serait
oh-tentant-de-ne-focuser-que-sur-ça, je mise plutôt sur le fait que la fin de
mes traitements va coïncider avec le retour de ma fille au Québec, et ça, c’est
une mosus de belle cible!
Je suis reconnaissante pour la
montagne tiens qui, 10 000 fois depuis, m’a prouvée combien je suis
choyée, entourée, chanceuse et aimée. Que jamais en 1000 ans je n’aurais pu
trouver un réseau aussi présent et aimant que le mien. Jamais.
<3
Je suis reconnaissante pour mon
énergie aussi, qui est quand même exceptionnelle dans les circonstances, et qui
me permet de dire OUI à plein d’activités, même en chimio.
Je voudrais éviter de comparer
ma situation à la vôtre: nos réactions sont individuelles, et notre bagage
aussi.
Mais je pense sérieusement que
si nous sommes reconnaissantes pour tout ce qu’il y a de beau dans nos vies
(écrire 3 gratitudes par jour dans un journal, ça vous dit quelque chose?), on
risque fort d’être surprises du fruit de nos « efforts! ».
J’ai une montagne à escalader, c’est
déjà ça!
Bon samedi soir.
Fancy
