Bon matin @Nicole1110 !
Comme tu peux voir, malgré un
diagnostic commun, nos parcours sont uniques, et ce qui vaut pour une ne vaut
pas pour l’autre.
Je te lis, et je comprends tellement
combien ça peut être démoralisant d’être aussi faible et fatiguée. Surtout si
on a l’habitude de bouger et d’être pleinement autonome.
C’est mon cas à moi : j’ai
beaucoup de mal à me poser et je préfère l’action!
Sauf que la maladie nous
enseigne la résilience, et l’importance d’être à l’écoute de soi et de se prioriser.
C’est TOUT A FAIT NORMAL que tu sois fatiguée: le contraire même
serait étonnant! Laisse faire les choses, et repose-toi aussi souvent que
possible. De toute façon, à ce que je lis, c’est ce que ton corps te dit.
Pour être totalement honnête
avec toi, je n’étais pas très à l’écoute de mon corps avant la maladie, et
pourtant, avec le recul aujourd’hui, je confirme qu’il m’envoyait des signaux …
que je ne comprenais pas vraiment.
Depuis mon diagnostic en 2017,
je suis plus à l’écoute, et souvent même pendant ma dernière chimio, je pouvais
lâcher tout ce que je faisais en plein jour pour aller faire dodo et récupérer.
Je t’avoue que pendant cette
belle grosse parenthèse de ma vie, je me suis répétée 1000 x que tout ceci était TEMPORAIRE, et que tôt ou
tard, je retrouverais ma vitalité et toute ma fougue habituelle.
MAIS OUI, n’hésite surtout pas à
partager ces désagréments avec ton équipe soignante. Perso, j’ai essayé un tas
de trucs : l’hypnothérapie, l’acupuncture, la naturopathie et alouette. Et
tu sais quoi? Je ne regrette rien. Ces approches parallèles à la médecine
classique m’ont beaucoup aidées.
Prochaine étape? La
réflexologie, pour m’aider à mieux gérer mes épisodes de stress.
;)
À toi de trouver ta combine.
Je pense à toi.
Bonne journée,
Fancy