Bon matin @Rosie
Non, malheureusement, je ne saurais dire pourquoi ils veulent discuter de votre prise de olaparib pour une éventuelle mastectomie. Vous pourrez nous éduquer quand vous aurez la réponse d'ailleurs si vous le désirez; je serais intéressée moi-même à en savoir plus... ;)
Ceci dit, je ne sais pas non plus SI c'est même envisageable d'arrêter olaparib...
j'émettais une hypothèse...
J'étais pharmacienne en communautaire et je sais que pour les médicaments qui éclaircissent le sang, par exemple, les équipes de soins les cessent parfois temporairement ou les remplacent par autre chose temporairement avant des interventions chirurgicales MAIS c'est toujours du CAS PAR CAS. Les choix sont toujours pris de concert par tous les médecins des différentes conditions du patient et des protocole de recommandations reconnus etc. Par extrapolation, je me suis dit que c'est peut-être une des choses dont ils discuteront pour vous...
Dans un même ordre d'idée, à l'annonce de ma récidive2 en mai dernier, aors que le retour du cancer était pris dans les tous premiers réveils des cellules dans mon péritoine (CA125 à 25 seulement / que de tous petits ilôts au scan) je sais que ma gynéco-onco a discuté de mon cas avec le Tumor Board du CHUM. Elle hésitait à me retourner en salle d'op pour une nouvelle réduction cellulaire (données intéressantes pour cette nouvelle option en provenance d'un MD allemand, m'a-t-elle- dit, dont je remplissais tous les critères) vs reprendre le protocole usuel de carbo-caelyx x6chimios. Mon nombre de chirurgies abdominales antérieures (4) et mes antécédents d'obstructions intestinales ont fait pencher la balance pour la chimio encore cette fois, mais, grâce aux avis de tous les intervenants du tumor board, tous sont convaincus que c'était bien là LA meilleure solution POUR MOI, À CE MOMENT-LÀ précisément. Vive l'interdisciplinarité; j'y crois beaucoup.
Hey oui, je suis BRCA1.
J'ai pris le corps médical par surprise en 2014 en recevant un diagnostic de cancer de l'Ovaire en stade avancé IIIC lors d'une chirurgie d'urgence pour un kyste ovarien rupturé. Je ne suis pas la seule à avoir développé la maladie à un tel jeune âge, mais cela demeure peu fréquent.
Même chose pour les seins.
J'ai toujours eu une très petite poitrine, des seins riches en tissu glandulaire et un relativement jeune âge(36ans) 3 facteurs nuisant au dépistage de tumeurs cancéreuses, surtout par les mammos. L'IRM était pour mois plus précise, mais malgré tout, elle n'avait rien détecté, ou la tumeur a poussé en 4mois?!?
ors de la découverte de la masse lors de la mastectomie, ils ont retiré 13 ganglions, tous revenu négatif, et, puisque la tumeur ne dépassait pas 1cm, je n'ai pris que du Femara (letrozole) un "anti-hormone" suite au diagnostic de cancer du sein hormono-dépendant.
J'avais choisi de ne pas garder mes mamelons par choix personnel ET recommandation de la gynéco-onco (même si le plasticien et le chirurgien me conseillaient de les garder). Une chance dans le fond, car je n'en aurais eu qu'un sur deux! Encore là une preuve qu'il faut s'écouter, écouter notre corps et notre petite voix intérieure aussi :wink: Je suis pour eux comme une petite boîte à surprise, ou une patate chaude, mais bon, nous n'y pouvons rien et je SAIS que je suis malgré tout entre d'excellentes mains.