Bonjour @Jojo, je ne sais pas si tu as reçu les résultats de ton CTscan, mais sache que je suis de tout coeur avec toi. Je te comprends tout à fait lorsque tu écris 'démolie ou battante'. Une infirmière m'a dit ceci à mon dernier traitement de chimio le 20 avril 2018: "Ce n'est pas toujours facile d'être courageuse", et elle avait vu juste. Je venais de compléter avec succès 6 traitements de chimiothérapie, et j'arrivais enfin au fil d'arrivée tant attendu. J'étais en pleurs, et un peu déboussolée par la maladresse de certains: ceux qui piétinent mon chapeau de fête et qui n'y croient pas
:(
Il faut effectivement se battre et ne pas baisser les bras. À mon avis, et c'est personnel, la tête et le corps ne font qu'un, et c'est pourquoi je t'encourage à tenir bon. Pendant la chimiothérapie, je me répétais souvent que cette parenthèse dans ma vie était temporaire (même si oui, le cancer nous transforme et nous marque). J'ai une amie qui est brûlée sur les bras, les cuisses, le dos et les mains suite à l'incendie de la maison familiale alors qu'elle avait 6 ans.
C'est elle la première qui m'a mis sur cette piste, que 'mon' cancer à moi était passager, mais que ses brûlures à elle n'allaient jamais disparaître... et elle avait raison, ça m'a permis de voir la chose d'un autre oeil.
Heureuse de savoir que tu es ici pour trouver un peu de réconfort dans cette épreuve.@Barbara est la preuve que des survivantes de l'ovaire, ça existe! Et il y en a plein je t'assure... Je trouve d'ailleurs son commentaire très pertinent: que parfois, pour chasser ce crabe, il faut parfois plus d'un traitement pour y arriver (une survivante de l'ovaire en rémission depuis 20 ans a comparé la chose à cesser de fumer "parfois, les fumeurs n'y arrivent pas du 1er coup... rarement même, mais un bon jour, ça réussit!)".
Bonne journée à toi,
Fancy